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Mois : août 2012

Le Pr. Robert Polson est formel!

Le professeur Robert Polson a mené des études stupéfiantes : lire les livres relatant les aventures du Club de curiosités augmente indubitablement la chance de gagner aux jeux d’argent!
Épargnez à votre descendance l’opulence : ne lisez pas les excréments imprimés de cet immonde mécréant de Thievicz.

Le péril jaune

« Je ne sais quelle est la qualité des produits servis dans cette fumerie d’opium où vous avez passé ces dernières heures, mais ça doit être du bon!

– Ma parole, je vous assure, les narcotiques n’ont rien à voir : si les chinois sont si nombreux c’est qu’ils se dédoublent! Ils mijotent quelque chose, il y a du complot là-dessous, croyez-moi!

– Allons, allons Moïse, vous voyez des complots partout, bientôt vous allez nous dire que Dreyfus était victime d’un complot.

– Jamais tant que j’aurai un tant soit peu de rais… Par tous les soleils levant, là, là! Un double bridé! Le péril jaune, le péril jaune! »

Générosité

« Demandez à un mort de vous céder son crâne qui lui est devenu inutile, aucun ne dira « oui ». Ah l’égoïsme… Il faut toujours voler pour se satisfaire, c’est lamentable. Si tout le monde faisait avec ses richesses comme je fais avec mes crachats, tout le monde aurait droit au luxe! »
Le syphilitique, dans un élan de conscience politique

Un bon enfant est un enfant qui fume!

Un enfant qui est assez sot pour ne pas se déclarer nain et avoir tous les droits d’un adulte mérite bien de ne pas être traité comme un individu à part entière…

Le mythe du singe blanc

« Des singes blancs, j’en vois plein les rues, peignés, coiffés, fardés, se singeant les uns les autres, singeant les bonnes manières, singeant l’originalité, singeant l’esprit, singeant l’érudition, singeant les singes noirs… Sous prétexte de grimper dans son immeuble plutôt qu’à son arbre, d’user d’escalier plutôt que de branches, de se cuire sa banane plutôt que la goûter crue, de séduire plutôt que satisfaire les ardeurs de sa persistante période de rûte, ça ne se croit pas singe.

Le singe blanc, un mythe? pouah!

Distinguons le chimpanzé du gorille mais nous, au moins, ne singeons pas de considérer différemment les singes, haïssons-les sans distinction.

Prenons le point de vue de la variole plutôt que celui d’un poux, quelles qu’en soient les implications. »

Inamicalement, L’amicale misanthropique

Guide d’amputation pour gentleman

Le mal et l’art

Ôtez le mal de la littérature, de la musique et de toute forme d’art, que restera-t-il? Des mièvreries, du bon sentiment sans intérêt, de l’absurde trop évident et trop amer pour être savouré sans régurgitation.

Le club de curiosités a purifié la bibliothèque de lady Pùra, arrachant les pages évoquant mauvaises intentions, immoralités, horreurs, hérésies, et autres vilénies.

« Ce que vous avez fait est mal, s’est-elle écriée en découvrant l’autodafé formé par ses ouvrages impies et voyant qu’il ne restait guère plus que les pages de garde sur les rayonnages.

Ah! Il ne fallait pas critiquer le Club en proclamant que nous devrions éviter de nous corrompre dans les inconvenances et nous tourner vers le « bien », car pour une fois nous avons écouté les conseils qui nous étaient livrés.

Effet Veblen

Le pâtissier Alphonse Caboche, ayant lu l’ouvrage Théorie de la classe de loisir paru en cette bonne année 1889, a appliqué l’effet Veblen. Et ayant triplé le prix de ses têtes de nègre a vu son chiffre d’affaire tripler.

Marcel Grabuge, ayant eu vent du succès des têtes de nègre de monsieur Caboche, a aussi voulu s’y mettre… Peut-être n’avait-il pas saisi que sous cette dénomination était entendue une gourmandise de guimauve et de chocolat. Qu’importe, même au prix triplé du biscuit, ses véritables têtes de nègre sont bon marché!


Soyons damnés!

« Nous sommes différentes expressions du fromage universel »

Le livre des damnés Charles Fort

Automates intelligents

« Tout allait pour le mieux, mes automates accomplissaient leurs labeurs avec succès quand tout à coup les accidents se sont produits. Pourtant les modifications étaient censées les rendre encore plus performants.

– Ne me dites pas que vous avez tenté de leur transmettre ce que je pense…

– Mais si! Et cela avait l’air de fonctionner parfaitement jusqu’à ces drames.

– Mais enfin professeur… On ne dote pas un automate d’intelligence ou de conscience humaine, on l’en afflige. Si vous souhaitez fabriquer des machines qui ne soient pas stupides évitez de les tarer de tout ce qui peut avoir pour origine des facultés humaines! »

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