« Suicide Club et autres curiosités, cet ensemble relié de feuilles imprimées de récits faisandés? Je me torche le haut de mes jambes de nain avec! »
Toulouse Lautrec
« Docteur Riviera, par pitié aidez-moi!
– Mademoiselle Senrillon, il semble que vous allez avoir peine à trouver chaussure à votre pied, hum.
– Ce n’est pas le moment de plaisanter, docteur. Aidez-moi, du jour au lendemain mes pieds ont quintuplé de volume.
– Avez-vous porté des bas de mauvaise qualité?
– Allons, je ne porte que des bas de soie!
– Vos chaussures, sont-elles neuves? Peut-être fabriquées par un bottier maladroit : un clou rouillé qui dépasse de la semelle et…
– Mes chaussures sont de première qualité, aucun clou n’en dépasse!
– Alors, mademoiselle, je ne peux rien pour vous.
– Mais pourquoi donc?
– Les infections, mademoiselle, sont de terribles fléaux, nous n’en connaissons qu’une infime partie, et bien que celle dont vous souffrez n’est pas inconnue elle n’en reste pas moins incurable.
– Mais que m’arrive-t-il?
– Vous avez donné un coup de pied à un ou plusieurs handicapés, déficient mental ou physique?!
– En effet, mais quel mal y a-t-il?
– Mademoiselle, si l’on conseille de ne pas tourmenter ces ridicules, inutiles mais amusants personnages ce n’est pas pour ajouter à l’ennui de vivre, c’est pour éviter ce type de désagrément : ces pauvres bougres sont livrés à leur misérable sort. Sales, nauséabonds, affreux, ils grouillent de vermines, de poux, et de maladies infectieuses bizarres. Si vous désirez vous distraire un peu jetez-leur des pierres, mais les frapper… c’est du suicide! »
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