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Mois : août 2013 Page 1 of 2

Humour anglais

Savez-vous ce qu’est un jardin parfaitement français? Une dalle de béton peinte.

 

Do you know what ce qu’est un jardin français laissé à l’abandon? A Franglais garden.

 

Sois ton trépas

 » Monsieur Christ était bien menuisier, non?

Monsieur Christ, voulez-vous parler de Jésus?

– Oui, Jésus Christ.

– Ah ah, oui, on prétend qu’il aurait pu être menuisier.

– Or il faut bien des menuisiers pour fabriquer des crucifix, non? Alors voilà ma théorie : M. Christ a fini crucifié, Guillotin a fini décapité, M. Poubelle a fini dans une poubelle.

– Vous savez je ne suis pas sûr que…

– Laissez-moi finir! M. Cuillère a fini encuilléré par des cannibales, tout comme M. Sandwich a été ensandwiché.

– Certes, peut-être…

– Peut-être… Peut-être? Mais ce sont des faits historiques, et c’est en me basant sur ces faits que je vais m’employer à inventer quelque chose qui ‘offrira la mort la plus douce qui soit. Peut-être un gaz hilarant (la mort qu’a dû avoir M. Protoxyde D’Azote!) ou… ou je ne sais encore, mais je trouverai! »

Les tables ne tournent pas

« Vous ne pourrez plus jamais dire que le spiritisme ne fonctionne pas…

– Bien au contraire : je n’ai pas choisi d’appeler l’esprit d’Erik le Rouge pour rien.

– Je ne comprends pas.

– Erik le Rouge tient son nom de sa crinière rousse. Il était roux!

– Eh bien?

– Eh bien?! Eh bien les roux n’ont pas d’âme, il n’a donc pas pu revenir pour soulever cette table. Tout était donc nécessairement truqué. »

 

Pour ma part je pense aussi que les roux n’ont pas d’âme, pas plus que les bruns, les blonds, les châtains, les chauves, les gérontes à cheveux violacés…

Mis à part les chiens, les glycines, les brugmansias, les mandragores, les bactéries yersinia pestis, Mahakali, les ornithorynques et certains lapins, rien ni personne n’a d’âme.

 

Ataraxie et fadeur

J’ai goûté à l’ataraxie, c’était bien fade, avec un arrière-goût un peu corrompu, comme de l’eau croupie où aurait baigné du citron pourri. Tandis que le nihilisme, ah! un bon fumet de chair grillée et de poudre explosive.

A un beau jardin je crois que je préfère une ville en flammes, hélas! Je suis de ceux qui tendent à la détestation plutôt qu’à l’indifférence, de ceux qui inclinent à la détonation d’un cigare de dynamite plutôt qu’au crincrin d’une lyre. Il est si bon d’avoir quelque chose à détester, quelque chose à détruire, avoir un obstacle entre soi et le néant plutôt que d’être déjà dans un rien parfait.

Si l’on rêve toujours on se lasse, tandis que tant que le rêve reste une échappatoire, le reste du temps est aigreurs vivifiantes.

Il y a quatre façons de boire : à la source de l’onirique pur, à la source de l’ataraxie, dans le même verre que les autres, ou dans des crânes débordant de sang et d’adrénochrome.

 

Des chassures pour audacieux et audacieuses

« Mais que sont encore ces horreurs ?

– Ma dernière invention ! Ou plutôt l’adaptation d’une vieille chose.

– Eh bien, allez-y, expliquez-nous quel en est la fonction…

– Cela sert à produire un son lorsque l’on marche, une sonorité flasque, gélatineuse, gluante, évoquant tout à la fois le batracien en copulation et la chute d’une fluide défécation sur un sol fangeux. De plus, comme les pieds sont à l’air, on peut empuantir l’atmosphère tout en laissant claquer la semelle sous le talon grâce aux deux ficelles passant par les orteils, ce que les antiques sandales n’autorisaient qu’au prix d’un nœud lâche et d’irritations. Sans compter que l’on doit fort bien nettoyer la rue de sa crasse en incrustant la saleté sous ses ongles, mon invention est donc presque d’utilité publique, les pieds seront certes sales mais les rues d’une relativement plus grande propreté. Et puis, avouez, quelle attitude grotesque l’on peut avoir en évoluant avec ces choses aux pieds.

– Votre esprit va toujours puiser dans des prodiges de démence ! Hélas personne n’osera jamais porter ces… comment les appelez-vous ?

– Des tongs. Et croyez-moi, pour paraphraser Nietzsche : « Soyons sûrs que les gens seront capables de porter des tongs aux environs de l’an 2000 », je suis certain qu’à cette époque-là la décadence aura opéré de tels progrès que les femmes porteront des pantalons courts dévoilant la naissance de leurs protubérances fessières et auront goût, pour accompagner ce spectacle, de s’octroyer l’élégance de produire des bruitages d’amphibiens et une démarche de bossu dégénéré. C’est déjà le cas depuis longtemps en extrême-orient, ça le sera en occident bientôt, très bientôt, croah croah croah ah ah»  

 

En voyage de noces et d’os brisés

 » Savez-vous si le rocher de la Loreleï est si haut et abrupte qu’on le prétend?

– Mais pourquoi me demandez-vous cela?

– Car je compte demander en mariage mademoiselle Ôttoberline, et si elle accepte de l’amener en noces sur le Rhin et à ce romantique rocher.

– Cette vieille peau richissime? Mais elle n’arrivera jamais à monter à la cime!

– Si je l’aide elle l’atteindra bien, et du moment qu’elle peut en tomber c’est tout ce qui importe. Un accident est si vite arrivé… Imaginez-moi veuf et riche à me crever les tympans de silences, noble à m’en faire rallonger le nom de deux lignes, et surtout châtelain du castel hanté de l’ÜbergottKaos. »

 

 

 

 

 » Vous allez être hanté!

– Assez riche pour être hanté dans un château perdu dans des bois maudits jouxtant une rivière où se noient maints désespérés attirés là par nul ne sait quelle œuvre… Mon rêve va enfin se réaliser! »

 

 

 

 

 

Je ne suis pas comme tout le monde

« J’ai demandé à dix de mes connaissances de mon âge et de ma condition de noter scrupuleusement ce qu’ils faisaient pendant une semaine, heure par heure. J’ai aussi moi-même suivi mes propres instructions.

Puis, lorsque la semaine se fut écoulée, j’ai mélangé les petits carnets, puis j’ai prié quelques personnes de les lire et de me dire quel carnet était différent, pas comme les autres, brillait par son originalité, détonnait dans la morosité quotidienne. Damnation, saperlipopette, on m’a répondu qu’ils étaient indifférents, qu’ils auraient pu tous, absolument tous, être écrits par la même personne! « Ils sont tous normaux » entendis-je.

Pfeuh, quel manque de discernement! Moi je ne suis pas comme les autres, et ce n’est pas parce que tout le monde se croit différent d’autrui, ce n’est pas parce que je fais pareil que tout le monde, que je ne suis pas différent! Non, je suis exceptionnel, même quand je marche dans le même sens que la foule, moi, je ne pas pas pareil, même si je suis vêtu de la même façon, même si je me rends aux mêmes endroits, même si je bois les mêmes alcools, même si je pense un peu pareil, même si je discute avec tout le monde sans me faire remarquer, même si le compte-rendu de ma semaine est le même. J’en suis convaincu, je suis si extraordinaire, extra-ordinaire. Leur vie, à eux, je n’en voudrais pour rien au monde, elle ne vaut pas la peine d’être vécue, tandis que la mienne… »

Anonyme

 

Pompe à sang

 » Ma machine est absolument révolutionnaire, oui, absolument, ré-vo-lu-tio-nnaire! Placez cette aiguille creuse dans une veine, reliez le tuyau jusqu’à la pompe et libérez le ressort. En trois seconde, oui, vous entendez bien, trois secondes, pas une de plus, les cinq litres de sang du corps humain sont aspirés. Pour vous suicider sans douleur, mais aussi pour momifier un moribond : car grâce à ma machinerie les organes, par un effet d’aspiration inédit, se vident si rapidement qu’ils ne nécessitent aucun traitement chimique post-mortem. Essayez-la au moins une fois ou soyez remboursé deux fois! »

 

Ne t’ennuie pas : fais rien

 » Qu’est ce que tu fais?

– Rien, c’est plus simple, et ça me prend tout mon temps »

 

Tiré du Ballon fantôme

 

 

Vivre de sa plume

 » Je vais désormais vivre de mes plumes, et j’incite tous les artistes à faire ainsi.

– A vivre de votre plume, au singulier. C’est ce que vous vouliez dire, n’est-ce pas?

– Je dis comme je veux, et ce que je veux c’est vivre de mes plumes, au pluriel! »

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