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Mois : juillet 2019

Sonate en enfer

Le dernier poème

Lines Written in the Realization That I Must Die

 

The Black Door gapes and the Black Wall rises;
Twilight gasps in the grip of Night.
Paper and dust are the gems man prizes—
Torches toss in my waning sight.

Drums of glory are lost in the ages,
Bare feet fail on a broken trail—
Let my name fade from the printed pages;
Dreams and visions are growing pale.

Twilight gathers and none can save me.
Well and well, for I would not stay:
Let me speak through the stone you gave me:
He never could say what he wished to say.

Why should I shrink from the sign of leaving?
My brain is wrapped in a darkened cloud;
Now in the Night the Sisters are weaving
For me a shroud.

Towers shake and the stars reel under,
Skulls are heaped in the Devil’s fain;
My feet are wrapped in a rolling thunder,
Jets of agony lance my brain.

What of the world that I leave forever?
Phantom forms in a fading sight—
Carry me out on the ebon river
Into the Night.

 

R.E. Howard

 

Bientôt les ruines et le silence, bientôt le sublime

Malheur aux nouveaunés !
Maudit soit le travail ! maudite l’espérance !
Malheur au coin de terre germe la semence,
tombe la sueur de deux bras décharnés !
Maudits soient les liens du sang et de la vie !
Maudite la famille et la société !
Malheur à la maison, malheur à la cité,
Et malédiction sur la mère patrie !

 

Musset

Pourquoi faut-il mettre Lovecraft à l’index

Se répandent de plus en plus les termes « Lovecraft » « lovecraftien » « Cthulhu » dans la culture populaire. J’ai honte ! Honte qu’un homme si horrible et cauchemardesque soit ainsi réintroduit dans une culture aussi honorable que la nôtre.
Il faut se rappeler que Lovecraft était un raciste doublé d’un antisémite. Il faut se souvenir qu’il avait un goût assez avéré pour Hitler et Mussolini. Les forces obscurantistes ont bien entendu tenté de le faire passer pour un homosexuel afin de le rendre fréquentable, mais il ne l’était pas. Il était un raciste, aryen, hétérosexuel (et même, circonstance aggravante, vraisemblablement peu porté sur la concupiscence), c’était un salaud dont nous pouvons être sûrs qu’il n’était pas du tout féministe. Il n’a jamais caché son mépris pour la psychanalyse. Il ne travaillait pas, il était contre la mécanisation et le progrès, contre le melting-pot, et il a déjà plusieurs fois signé ses lettres par « Pour des nègres moins cher ». Pour lui, nous n’étions que des atomes dans un cosmos aveugle. Il n’a quasiment jamais été à l’école et ne possède aucun diplôme. Il n’a jamais eu d’enfant, ce perdant né qui, de son vivant, n’a jamais eu ses écrits publiés que dans des magazines bas-de-gamme. Ajoutons qu’il était contre la modernité, que son style était presque entièrement dépourvu de dialogues, que ses personnages étaient grotesques, et que ses récits n’ont absolument rien d’actuel, et qu’il entretenait une correspondance avec Robert E. Howard avec qui il débattait du classement des races durant des dizaines de pages !
Nous devrions bannir toute référence à ce personnage, cesser de le traduire hormis ses nombreuses correspondances qui le révèlent en tant que réactionnaire tout à fait opposé au progressisme. Toute personne démocratisant cet infâme personnage devrait être aussi mise à l’index.
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Un poème de Lovecraft (pour les moins convaincus) :
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On the Creation of Niggers
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When, long ago, the gods created Earth
In Jove’s fair image Man was shaped at birth.
The beasts for lesser parts were next designed;
Yet were they too remote from humankind.
To fill the gap, and join the rest to Man,
Th’Olympian host conceiv’d a clever plan.
A beast they wrought, in semi-human figure,
Filled it with vice, and called the thing a Nigger.
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Qu’il demeure dans les limbes de bibliothèques obscures d’individus peu fréquentables, et que le peuple jouisse d’une pop culture saine et propre !
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Voici quelques liens vers des auteurs et ouvrages plus convenables :
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Abandonner l’éveil

Ah ! si la rêverie était toujours possible !
Et si le somnambule, en étendant la main,
Ne trouvait pas toujours la nature inflexible
Qui lui heurte le front contre un pilier d’airain !
Si l’on pouvait se faire une armure insensible !

[…]

Pourquoi promenez-vous ces spectres de lumière
Devant le rideau noir de nos nuits sans sommeil,
Puisqu’il faut qu’ici-bas tout songe ait son réveil,
Et puisque le désir se sent cloué sur terre,
Comme un aigle blessé qui meurt dans la poussière,
L’aile ouverte, et les yeux fixés sur le soleil !

Musset

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