Merci à Egon Kragel
Merci à Egon Kragel
Merci à Egon Kragel
Claude Seignolle et les Forces noires
Sa rencontre avec Marie la louve
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Claude Seignolle – Variances, 1971
Ce reportage qui propose une rencontre avec Claude SEIGNOLLE nous entraîne dans l’univers fantastique de l’auteur. Conteur de récits fantastique, sorcier, folkloriste, écrivain ? Sait-il lui même ce qu’il est réellement ? Des photos de ses rencontres avec des personnages comme un sorcier, des photos de l’auteur et de sa famille, des extraits de journaux, des dessins, des gravures, des tableaux et des interviews de ses admirateurs comme Lawrence DURRELL, Didier GARANGUER, Philippe VENAULT et Brigitte AVICE permettent de mieux cerner la personnalité complexe de cet auteur. Claude SEIGNOLLE relate dans un café du quartier des Halles la découverte d’un sorcier qui lui avait montré la première édition de son livre « Les Evangiles du diable ». Lawrence DURRELL se souvient qu’il l’a d’abord connu en tant qu’ethnologue. Il ne savait pas qu’il était aussi un loup garou, un type étrange dans la tradition ésotérique du diable. Claude SEIGNOLLE interviewé chez lui avait deux grand-mères conteuses. Le diable avait dès son enfance une place importante. Il explique comment on devient sorcier et évoque la question de l’envoûtement
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Comment devenir un loup-garou ? – Archive INA
Écrivain-culte pour un grand nombre de lecteurs, outre-atlantique notamment, Claude Seignolle, était le sujet de l’émission « Appel d’Air » en 2002. Alors âgé de 85 ans, il expliquait comment il avait construit son oeuvre fantastique sur un minutieux travail d’enquête. Dès l’âge de vingt ans, sur les conseils de l’ethnologue Van Gennep, il avait entrepris de collecter les traditions, les croyances, les peurs ancestrales auprès d’une population rurale née sous le second Empire. De là devait naître, selon les propos d’Hubert Juin en son temps, « le plus beau florilège d’histoires à faire peur de la littérature d’aujourd’hui »…
Claude Seignolle expliquait comment était née, dès son enfance, sa vocation d’ethnologue du monde fantastique. Formé avec la peur du loup, la peur de se pencher sur un puits… il se qualifiait de « menteur idéal » . Il évoquait sa rencontre avec Arnold Van Gennep, folkloriste français et ses premières enquêtes dans l’esprit du collectionneur. Il racontait quelques mésaventures vécues lors de ses enquêtes dans le monde paysan concernant le surnaturel, sa méthode pour questionner les gens, comment il était passé de l’enquête à la fiction, grâce à sa rencontre avec « Marie la louve ».
Avec Claude Seignolle, Jean-Pierre Sicre et Jean Marigny