Infatiguable travailleur et grand curieux, Claude Seignolle dès 1937 profite de ses après midi de libre pour s’échapper de l’entreprise de textile de son père, pour non seulement parcourir les villages en vélo mais aussi les rues de notre capitale, en tant que journaliste pour le compte d’une agence de presse dont les portes lui furent ouvertes par l’humouriste Pierre Dac. Ses nombreux articles seront signés sous le pseudonyme de Claude Avril ou celui de Dixe, et paraitront dans le Petit Journal, le provençal, le petit Parisien, le Dauphiné Libéré, la dépêche de Toulouse mais aussi dans l’Est républicain.
Claude Seignolle, en compagnie du Professeur Nimbus.
Autographe d' André Daix du 29 Juin 1937, en souvenir d'un jour de grand soleil
C’est ainsi qu’il fera la connaissance d’André Daix, créateur du Professeur Nimbus qui l’incorpora, dans son équipe de Gagmen installée rue blanche, tout en augmentant le rendement de Claude Seignolle par de bonnes bouteilles.
Claude Seignolle sera aussi l’objet de nombreux dessins de la part de Dubout, Soro, mais aussi de Cariset.
Claude Seignolle, stylo à la main semble dévorer des yeux une jeune et belle inconnue
L’histoire du Professeur Nimbus:
André Delachenal (1905-1976), Sous le pseudonyme d’André Daix créa en 1934 le professeur Nimbus, savant, distrait et muet. pour Opera Mundi et le quotidien Le Journal.
Il connaitra une très longue existence avant de disparaitreau bout de 13311 histoires.
André Daix devra s’effacer à la Libération . Ce cher professeur sera donc repris par d’autres auteurs – dont Paul Winkler, Rob Vel, le père de Spirou – qui signent tous du même pseudonyme : J.Darthel. C’est Pierre Le Goff qui sera le dernier dessinateur, de 1981 au début des années 90.