» Anne Guyonneau voit et vit mon œuvre paysanne avec un esprit enluminé car elle aime habiller ses créations de beau. Moi, j’ai laissé la boue millénaire aux miennes.
Elle, a la rigueur de la géométrie de sa vision autre et ordonnée.
La poésie, telle celle-ci, est la première que l’on tente de cette façon rigoriste sur mes vieux mots poussiéreux. Elle y met son cadre tout autant solide.
La permanence de mes histoires profite de ces images nouvelles qui en modifient et modernisent l’aspect. Ici c’est le cœur d’Anne que nous apercevons.
Il rénove les mythes sans effacer leur littérature…
Espérons que ces multiples tableaux, qui racontent un moment de mes romans, incite à aller fouiller dans les recoins des vieilles bibliothèques, les livres qui les ont fécondé et qu’ainsi, peinture et encre, s’unissent dans une complicité certaine dans la durée.
Merci, Anne »
Claude Seignolle, Mars 2004
Le Venin de l’arbre
Le Rond des sorciers
Le Matagot
Le Marchand de rats
La Malvenue
Le Hupeur
L’Isabelle
Le Diable en sabots
Les Chevaux de la nuit
Marie la louve