« Miss Stiple, mais quel démon a donc pris possession de vous hier soir?

– Le démon de la musique.

– Le démon du laudanum, plutôt…

– Détrompez-vous, hier j’étais seulement ivre de symphonies, au sabbat célébrant le Diabolus in musica.

– Stiple, on ne va pas à l’opéra pour la musique mais pour parader!

– Eh bien moi je suis une femme moderne, aux anciens la parade, à moi les envolées oniriques, sataniques et furieuses.

– Certes, mais ces cheveux détachés devant votre visage que vous agitiez en tous sens au rythme de la musique. Vous n’avez pas tort en évoquant le sabbat et le diable. On vous aurait crue vouloir prendre la place du chef d’orchestre à donner ainsi le tempo de votre chef ébouriffé.

– Qu’importe, c’est ainsi que l’on se doit d’écouter de la musique : les cheveux longs devant le visage. Croyez-m’en, si vous voulez apprécier la musique il faut faire ainsi! Je vais d’ailleurs écrire une petite monographie explicative et analytique sur le sujet. »

 

Le mélomane désireux d’en apprendre davantage sur cette discipline musicalo-satanique lira « Headbang, le démon de la musique – Tisser des partitions capillaires » Par Miss Stiple.