TCBS, petite série de la chaine youtube Le Stryge, traitant de divers sujets Fin-de-siècle/Belle époque, en plus ou moins bonne société
https://www.youtube.com/watch?v=pImmaqWYHkc&list=PL506VHdPfRsDOd-_sV99HIJbqcqQn5IwJ&index=1

C’est l’édifice le plus mystérieux des architectes.
C’est le Colosseum de la nature ;
c’est Francis Thievicz. »
A leurs yeux, on se conduit bien quand on possède un emploi. Ils ne connaissent rien d’autre. Leur vocabulaire se limite à ces mots : avoir un emploi, travailler. Misérables esclaves ! Il n’est pas surprenant que le monde appartienne aux puissants. Les esclaves n’ont qu’une obsession : leur esclavage. L’emploi est pour eux une sorte de fétiche devant lequel ils tombent à genoux et joignent les mains !


Bon, on fait un autodafé des œuvres de Lovecraft pour faire avancer le progrès ?
Déjà en 2014 le combat avait commencé, mais comme il n’a pas été mené jusqu’au bout, comme Lovecraft n’est toujours pas devenu tabou, il y a désormais des pillages : des gens cherchent les livres de Lovecraft que les commerçants possèdent pour les purifier par le feu de manière saine. Cessons de croire aux informations officielles : nous, nous savons que la justice sociale passe par un bon feu de joie alimenté par des livres. Des émeutes… ah ah ! Comme si nous n’entendions pas la vibration, l’appel, en provenance de R’lyeh !
Nous n’écrirons pas seulement le futur, nous réécrirons le passé ! Les Grands Anciens, c’est fini. Iä, Iä; Cthulhu fhtagn !
Etiez-vous là, à Venise, lorsque Schopenhauer, Chateaubriand et Byron y résidaient ? Non évidemment. Et vous ne les avez jamais vus ailleurs réunis, pourceaux prosaïques que vous êtes, misérables humains, odieuses fanges rassemblées en complexions simiesques.
Moi non plus je n’étais pas stricto sensu présent à Venise à cet instant où j’aurais pu trouver des interlocuteurs à peu près valables, infiniment plus agréables que vous, mais je les ai toujours auprès de moi, ces gens avec qui je peux deviser tout comme il est impossible de le faire avec vous.
« Menteur ! Arrogant ! Allez vous me qualifier.
« Tu es comme nous, un humain, allez-vous vous fourvoyer.
Je vous maudis tous, bande de personnages réels, et m’en retourne, après vous avoir craché à la gueule, à mon état imaginaire, là où se peuvent trouver des gens de bon esprit et de bonne langue, dans ma bibliothèque.
A travers ma vie tremble sans plainte,
Sans soupirs, profonde et sombre, une douleur.
De mes rêves la pure neige en fleur
Bénit mes jours les plus silencieux.
Mes plus souvent la grande question croise
Mon chemin. Je me fais petit et passe
Froid devant elle comme près d’un lac
Dont je n’oserais mesurer les flots.
Puis une souffrance en moi descend, morne
Comme le gris de nuits d’été sans éclat,
Percée d’une étoile scintillante – ça et là – :
Mes mains tâtonnent alors vers la mort
Car j’aimerais tant prier en des sons
Que ma bouche brûlante ne peut trouver…
Franz Kappus (modestement amélioré par F. Thievicz)
Cet homme-là, j’en suis jaloux jusqu’à m’en faire tourner la bile. Il est idiot, nous n’en discuterons pas, mais qui vous dit qu’un homme normal ne devrait pas être un idiot – qu’en savez-vous ? Peut-être même est-ce très bien.
Fédor D.
Fait a Paris le 3 février 1912
- Je soussigne fait don de tout ce que jé posede a Madame Luise Schillmann emploiye depuis de longsanné pour le devoument et les service quel me rendu. Et jé l’autorise de toucher tout le factures reste non paye et garder le montent en plus jé voudrais que dans le cas mon invention porterai le fruit que on verse a cet personne un rente anuelle de quinze cent franc dan le cas mon invention rapporterai moin de troi mille franc, Madame Luise Schillmann ne Reis doit partageravec mes parent en 2 partis égale. mai jé vous prie de faire savoir a me parent que jéne voudrai jamai que ma seur Katarina ne touche qelque chose.
- jé vous prie don Madame Schillmann de bing executer ma derniere volonté et exusé moi de la douleur quel je pourrai vous causer.
- envoyé mes vetement a mon père ainsi mes bijou
- ma bague et montres.
- en vous embrassan bin sincerement
- Reichelt
- 8 rue Gaillo