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Étiquette : Howard

Le dernier poème

Lines Written in the Realization That I Must Die

 

The Black Door gapes and the Black Wall rises;
Twilight gasps in the grip of Night.
Paper and dust are the gems man prizes—
Torches toss in my waning sight.

Drums of glory are lost in the ages,
Bare feet fail on a broken trail—
Let my name fade from the printed pages;
Dreams and visions are growing pale.

Twilight gathers and none can save me.
Well and well, for I would not stay:
Let me speak through the stone you gave me:
He never could say what he wished to say.

Why should I shrink from the sign of leaving?
My brain is wrapped in a darkened cloud;
Now in the Night the Sisters are weaving
For me a shroud.

Towers shake and the stars reel under,
Skulls are heaped in the Devil’s fain;
My feet are wrapped in a rolling thunder,
Jets of agony lance my brain.

What of the world that I leave forever?
Phantom forms in a fading sight—
Carry me out on the ebon river
Into the Night.

 

R.E. Howard

 

Pourquoi faut-il mettre Lovecraft à l’index

Se répandent de plus en plus les termes « Lovecraft » « lovecraftien » « Cthulhu » dans la culture populaire. J’ai honte ! Honte qu’un homme si horrible et cauchemardesque soit ainsi réintroduit dans une culture aussi honorable que la nôtre.
Il faut se rappeler que Lovecraft était un raciste doublé d’un antisémite. Il faut se souvenir qu’il avait un goût assez avéré pour Hitler et Mussolini. Les forces obscurantistes ont bien entendu tenté de le faire passer pour un homosexuel afin de le rendre fréquentable, mais il ne l’était pas. Il était un raciste, aryen, hétérosexuel (et même, circonstance aggravante, vraisemblablement peu porté sur la concupiscence), c’était un salaud dont nous pouvons être sûrs qu’il n’était pas du tout féministe. Il n’a jamais caché son mépris pour la psychanalyse. Il ne travaillait pas, il était contre la mécanisation et le progrès, contre le melting-pot, et il a déjà plusieurs fois signé ses lettres par « Pour des nègres moins cher ». Pour lui, nous n’étions que des atomes dans un cosmos aveugle. Il n’a quasiment jamais été à l’école et ne possède aucun diplôme. Il n’a jamais eu d’enfant, ce perdant né qui, de son vivant, n’a jamais eu ses écrits publiés que dans des magazines bas-de-gamme. Ajoutons qu’il était contre la modernité, que son style était presque entièrement dépourvu de dialogues, que ses personnages étaient grotesques, et que ses récits n’ont absolument rien d’actuel, et qu’il entretenait une correspondance avec Robert E. Howard avec qui il débattait du classement des races durant des dizaines de pages !
Nous devrions bannir toute référence à ce personnage, cesser de le traduire hormis ses nombreuses correspondances qui le révèlent en tant que réactionnaire tout à fait opposé au progressisme. Toute personne démocratisant cet infâme personnage devrait être aussi mise à l’index.
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Un poème de Lovecraft (pour les moins convaincus) :
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On the Creation of Niggers
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When, long ago, the gods created Earth
In Jove’s fair image Man was shaped at birth.
The beasts for lesser parts were next designed;
Yet were they too remote from humankind.
To fill the gap, and join the rest to Man,
Th’Olympian host conceiv’d a clever plan.
A beast they wrought, in semi-human figure,
Filled it with vice, and called the thing a Nigger.
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Qu’il demeure dans les limbes de bibliothèques obscures d’individus peu fréquentables, et que le peuple jouisse d’une pop culture saine et propre !
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Voici quelques liens vers des auteurs et ouvrages plus convenables :
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Le bénéfice de ne pas exister

Vermines

Ouvrir nos frontières : pourquoi pas !

Iä, Iä,

Les temps sont venus de libéraliser les voies de la main gauche et tous les courants sénestres,

Cessons enfin ce malsain repli sur soi, cessons de nous scléroser dans notre nombrilisme, et acceptons de nous ouvrir aux autres, acceptons de nous enrichir en accueillant la fertile diversité. Et formons-nous aux langues étrangères, apprenons l’énochien, le summérien, le chant des oiseaux conspirateurs, le langage astral, l’atlante… Formons-nous à l’école de Dagon, invtons Adompha à partager sa politique agricole avec nous, apprenons à nos enfants à lire le Necronomicon dès le primaire, employons-nous à libérer les frontières qui nous séparent des sphères extérieures, entretenons des rapports diplomatiques sereins avec Yog-sothoth, Béhémoth, Fenrir, Crom, Tiamat ; invitons les nécromants de Zothique à nous enseigner leur art, ne fermons pas nos portes à tout ce qui rampe sur notre seuil, n’ayons pas peur des races telles que celle de Yith ou des Grands-Anciens qui ont tant à nous apprendre, commerçons avec Zagan, le prince de l’enfer qui convertit le métal en pièces de monnaie, trouvons des accords commerciaux avec les goules, les spectres et tous les esprits volontaires et laborieux, pactisons avec les entrepreneurs de bonne volonté comme le bon Dr. Faust et tant d’autres l’ont déjà fait.

Que ces attentats contre la vérité cessent enfin : nous sommes manipulés par des auteurs de fantaisies qui prétendent décrire des faits réels en distordant la vérité sous le prisme de leur poésie afin d’instiller un sentiment d’inquiétude et de xénophobie envers tout ce qui ne concerne pas notre réalité. Des solitaires rendus fous par les augures de la nuit et de la vésanie, des aigris rejetés par la société, devenus misanthropes, conservateurs moisissant dans leur isolement, des acrimonieux ; ne les suivons pas, ces faiseurs de merveilles !

Si nous nous replions sur nous-mêmes, nous n’aurons que le choix entre la servitude par l’indigence ou par l’emploi, nous resterons esclaves du prosaïque. En nous ouvrant vers d’autres univers, nous nous offrirons une totale liberté cosmique vers un nouvel âge réminiscent.

Alors vive le brassage inter-univers, vive le cosmos.

Iä, Iä, Cthulhu ftaghn !

Dès sa naissance la civilisation ne cesse de s’éteindre

Parole à l’ami Two Gun Bob :

Lorsqu’une civilisation commence à tomber en décadence et à s’éteindre, la seule chose qui intéresse les gens, c’est de satisfaire leurs instincts charnels. Ils deviennent de vrais obsédés, et le sexe colore leur façon de penser, leurs lois, leur religion… tous les aspects de leur vie.

Les gens arrêtent de lire des romans, parce que tout ce qui les intéresse, ce sont les confessions de gens qui parlent de leurs exploits sexuels…

Mais putain ! le sexe sera partout, dans tout ce qu’on verra et entendra. Les choses se sont passées de la même façon quand Rome est tombée.

Quand la civilisation agonise, ce qui est habituellement considéré comme normal ne suffit plus à satisfaire les foutus appétits insatiables des libertins puis, en fin de compte, de tout le monde…

Parole à Harry Haller :

J’entendis l’écho d’une musique jazz endiablée, intense et brute comme le fumet de la viande crue. […] C’était une musique de la décadence, telle qu’on devait certainement en entendre das la Rome des derniers empereurs.

Deux citations pour son non-anniversaire

 

« J’ai déversé le contenu de mon calice, horreurs et maux et sortilèges, bourgeons noirs et racines amères. »

« J’ai des ennemis mais tu ne peux les voir »

 

Ce n’est pas son anniversaire mais on le cite quand même : Robert E. Howard, connu mais probablement peu lu.

Citations empruntées à http://nemedie.free.fr/site/article.php3?id_article=8 qui l’ont emprunté à Faeries n°5 automne 2001 qui l’ont donc emprunté à R. E. Howard.Si on ne livre pas ses sources les épées chanteront en s’abreuvant de sang!


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