L’homme est un loup pour l’homme…

L’homme est aussi un loup pour le loup. … Enfin si seulement c’était le cas…

 

« Chassons ces loups à deux pattes qui pullulent en nos contrées et déciment, entre autres, nos congénères. »

Entendu à un conseil de loups

 

« Développons nos industries, développons nos cités, développons l’emploi, développons les colonies, développons l’économie, et ensuite plaignons-nous des sangliers, des loups, des hyènes, des moustiques, des rats, des pigeons, et de tout ce qui n’a pas été développé et voulu par nous. Ensuite nous développerons des cités sous marines et nous chasserons les vilains requins. Et plus tard… plus tard… Plus tard l’humain se transformera en tarte au jambon et il parlera de développements durables parce que là où il aura chassé les forêts il aura bâti des temples de grattes-papier œuvrant dans des cubes aussi ineptes que leur labeur et que la nature qui les entoure aura été façonnée par des jardiniers, et ils parleront de la sagesse des anciens (donc de nous), comme si nous étions sages, comme si un développement n’était pas durablement néfaste à tout sauf à nous. Nos enfants seront des tartes, nos petits-enfants seront des quiches, nous sommes des glands. Qu’on vienne me parler de Darwinisme et d’homo sapiens sapiens! Les nouveaux chasseurs seront des loups à visage de tarte au jambon, ou de quiche, les loups à physionomie de loup, eux, seront dans des enclos. Au développement, mes amis, au développement et à nos enfants et à nos petits-enfants! »

Entendu à une réunion d’humanistes

 

Allez, et pour être un peu moins dans le cynisme (quoi que) voyons ce qu’en Europe le loup représentait réellement dans la tradition  : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loup_dans_la_culture_europ%C3%A9enne#Pal.C3.A9olithique_et_N.C3.A9olithique

  Cependant pour les habitants des campagnes dans une Europe en pleine expansion démographique et en phase de défrichement massif, le loup passait plutôt pour un envoyé du Diable, et comme il était un des symboles du paganisme, les autorités religieuses de l’époque se mirent donc à le diaboliser et à prôner son extermination.