« Et tu as encore été sobre d’éther, grondait dans mon oreille la voix du gardien. Singulière idée pour tromper la mort. »
J’étais étendu au milieu du mausolée, le corps glissé sur les velours arrachés au capitonnage tombal et gisant au sol, la tête posée sur mon cercueil.
A chaque abstinence d’éther : une nouvelle vie, de la naissance à la mort. Je sais… nombre de mes semblables pensent que ce n’est pas une noble manière de passer son existence d’inhumé à vivre alors que seule la mort est vraie.
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